La VIE indispensable au sol, les vers de terre

HUBERT REEVE, CÉLÈBRE ASTROPHYSICIEN, A DIT « NOTRE AVENIR DÉPEND DES VERS DE TERRE. »
Nous avons à ce jour complètement sous-estimé le travail que réalise cette espèce méconnue, voire ignorée.
En lisant l’ouvrage de MARCEL BOUCHE « Des vers de terre et des hommes », j’ai compris l’importance de cette bestiole.
Prendre conscience qu’il y a 20 fois plus de masse de vers de terre que de masse d’humain sur terre permet de montrer notre ignorance voire notre arrogance vis-à-vis des espèces qui nous entourent.
UN AUTRE OUVRAGE JARDINONS SUR SOL VIVANT DE GILLES DOMENECH
Ce livre m’a permis de prendre conscience de la vie du sol.
Savez-vous que dans les années 1950 il y avait environ 2 tonnes de vers de terre à l’hectare contre 50 kg environ aujourd’hui ?
Or, le ver de terre fertilise naturellement le sol. Il y a 300 millions d’années, les hommes n’existaient pas mais les vers de terre oui, et à cette époque il y avait des forêts géantes, une végétation luxuriante.
Partant de ce postulat, j’ai installé un hamac dans mon jardin, et compris que mon inaction deviendrait un gage d’efficacité et de résultat.
Cependant il faut favoriser le travail du ver de terre, c’est assez simple, il suffit de le nourrir en permanence à l’automne. En clair, déposer de la matière organique (feuilles mortes, débris végétaux, résidus de cuisine) sur sol. Naturellement, les bactéries, champignons, et autres microorganismes vont décomposer ces déchets en nutriments directement assimilables par les plantes.
Les déjections que vous trouvez sur votre pelouse au printemps sont un exemple de la transformation vertueuse du travail du ver de terre. C’est l’ami du jardinier, il faut sauver le ver de terre !
Dominique Vuillermoz
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